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Pulling on a Web string #10-4 | Science and “sciencey” claims

See on Scoop.itEpistemology | Epistémologie 2.1.

The Skeptic is the unwanted visitor to the paranormal-themed discussion. Questions are unwelcome; they spoil the fun. (Leave Us Alone, You’re Spoiling Things! by Sharon Hill, 29 March 2013, CSI)

ArianeBeldi‘s insight:

I’m scooping up this article, because it offers a nice continuation to the reflexion started by the French-speaking blog of Sham & Science in a blog post from last week about the difference between science and “sciencey”. Or rather, about the difference between scientism and science. While the latter offered some tips on how to recognise manipulated or unverified claims disguised as science through “sciencey” editorial tricks (like enlisting autority figures of a field as a back-up, multiplying references to journals and newspapers, to give the impression that the claims is consensual among experts, using a technical jargons and referring to high-level statistics and probabilities to confuse lay readers, etc.), this article describes the conflicts that arise when skeptics happen to question claims made by so-called “believers” or “non-skeptics” and offers some idea on how to overcome them in order to establish discussions or at least more fruitful debates than the present steril controversies that usually occur.

It also defends the position of the skeptics who decide to engage in debates with “non-skeptics” (for lack of a better expression for the time being) on various issues, including subjects that are deemed harmless, like ghost hunting or other related activities. It clearly appears that drawing the thin line between fun and actual deep involvment in those beliefs is quite difficult, not just for the outsider skeptic, but also for those indulging in the paranormal. She particularly underlines the danger represented by many radio and TV shows as well as a large body of paranormal litterature that blur the border between mere entertainment and scientific claims. Although, I would say that she might be a bit too assertive in her statement about the actual impact of this confusion on the public, at least on adults, I think she brings forwards a fair point of concern that definitely justify the fact that skeptics publicly challenge the messages circulated by these media and associations specialized in promoting these beliefs.

As she writes it: “The portrayal of ghost hunters as “scientific” or having credible knowledge feeds public scientific ignorance. We can’t afford that.”

See on www.csicop.org

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Au fil de mes lectures #6 | De la persistance du mythe du cinéma d’auteur

Red_Tape_Red_transJ’avais l’impression que la posture essentiellement formaliste dans l’approche du cinéma et de la production audiovisuelle en général était déjà considérée comme dépassée, du moins au niveau universitaire, depuis un certain temps. Mais, il semblerait que non, puisque Geneviève Sellier, historienne du cinéma et professeur d’études cinématographiques à l’Université Montaigne de Bordeaux III, insiste sur l’importance de:

de s’intéresser à tous les films et de considérer que les fictions audiovisuelles sont l’expression de l’imaginaire collectif d’une société et non pas le reflet d’une société. Si on veut comprendre ce qui se passe dans la tête de nos contemporains, ce ne sont pas les films d’avant-garde qu’il faut regarder mais les films que la majorité des publics vont voir, sans avoir une posture méprisante à l’égard de ces films. (» Le cinéma d’auteur est un mythe et un fantasme réactionnaires »)

D’un autre côté, il me semble aussi que le cinéma d’auteur n’a pas pour but de refléter l’état d’esprit de la société contemporaine, mais plutôt de poser un regard critique sur ce que le cinéaste en perçoit. De fait, le mépris que certains ressentent (ou même affichent ouvertement) vis-à-vis de la production “purement commerciale” résulte de leurs préjugés vis-à-vis des “masses aliénées” supposées incapables de prendre une distance critique par rapport à ce que les médias leur proposent.

Et c’est là que les études sur la réception médiatique interviennent, en montrant que ces “masses” sont constituées de particuliers, c’est-à-dire des personnes tout à fait capables de poser un regard sur leur propre condition et de lire entre les lignes des messages dont on les bombarde. Même si leurs discours ne sont pas forcément aussi élaborés et incisifs que ceux d’un critique ou d’un analyste universitaire ayant passé sa vie à étudier la problématique, ils ont suffisamment de compétences cognitives, intellectuelles et socio-culturelles pour prendre du recul.

L’interview réalisée par Sabrina Bouarour avec le professeur Sellier (que je vous encourage à lire en cliquant sur le lien ci-dessous) ne dit pas si elle prend aussi en compte l’aspect réception des représentations des genres dans le cinéma, mais il me semble que c’est un aspect important de la problématique.

Ce commentaire porte sur ce billet de blog:  » Le cinéma d’auteur est un mythe et un fantasme réactionnaires » | Le blog de Sabrina Bouarour.

Sinon, concernant les études de réception, je peux recommander, en plus des sources déjà citées ci-dessus, les excellents ouvrages suivants (par ordre chronologique et par thème):

  • Alain Boillat, La fiction au cinema, Paris, L’Harmattan, 2001.
  • Emmanuel Ethis, Sociologie du cinéma et de ses publics : Domaines et approches, Paris, Armand Colin, 2009.